Toi, amateur de bière sans alcool, tu es bien tombé(e)

Hier, je publiai ce billet chargé de questions sans réponses, laissant béantes les portes d’un débat sujet à une redondance éternelle, comme peut l’être celui de la poule et de l’oeuf.
Alertée par mon lecteur… en fait j’ai 2 lecteurs, ils s’appellent Pauline et Sébastien. Non mais ils sont bien réels hein, je vous vois venir… Pauline, Sébastien, pouvez-vous lever la main pour vos petits camarades du premier rang qui ne vous ont pas remarqués ?
Bon…

Bref, alertée, disais-je, je réalisai que tout ça n’était qu’un prétexte bien personnel pour prendre la tête de tout le monde avec mes petites histoires. Alors qu’en fait, il suffit de regarder dehors : il fait froid, 567 personnes perdent leur emploi chaque jour en France, on n’arrête pas de nous adresser des avis d’imposition que nous ne (voulons) pouvons pas payer…. En trois mots : c’est la crise (bon, techniquement ça fait 4 mots…).
Ce que veulent les gens, c’est du rêve, de l’évasion… Mais. Surtout.
DE L’ESPOIR !

Quoi de mieux pour découvrir ce que veulent les gens que d’aller directement prendre connaissance de ce qu’ils recherchent. Non mais vraiment, je veux dire : ce qu’ils cherchent…
Non mais vous voyez ou pas ? Bon, Seb, Paupau, franchement, un petit effort !…
Je suis allée voir dans mes stats quelles étaient les requêtes des gens; quelles recherches les menaient tout droit jusque dans mes filets.
J’avoue que pendant des semaines, le Tie and Dye et tout un tas d’animatrices télé que les gens souhaitent voir dans leur plus simple appareil (j’ai eu «Daphné Bürki en string», «Audrey Pulvar hot»… la reine de toutes étant, encore et toujours Mélissa Theuriau) se sont disputé les places du top dix. D’ailleurs pour votre information, à l’heure à laquelle j’écris ces mots, c’est encore « Mélissa Theuriau Nue » qui l’emporte ; et de trèèèès loin !

Comme je n’ai toujours pas (bé ouais, désolée) réussi à vous dégotter une photo de Mélissa (ni à poil ni habillée d’ailleurs), je suis allée plus loin dans ma recherche. Et j’ai enfin trouvé une requête à laquelle je pouvais apporter des éléments de réponse scientifiques, construits, et avec une réelle expérience de terrain en prime.

Quid de la bière sans alcool ?

Haaaa ! La très bonne question que voilà !

Imagine : tu es jeune, belle, bien roulée… Enfin t’es une nana, mettons.
Tu portes en toi la vie, à savoir le fruit de la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde. Tu as toujours détesté la bière : ça pue, c’est moche, ça fait pisser. Mais là, BIM ! Rien n’est plus pareil. T’es en cloque et donc, tu n’es plus la même : tu ne rêve que d’une chose (bouffer ! Oui mais bouffer quoi ?), t’enfiler des frites et des bières à longueur de journées (tu acceptes également les chipster belin). C’est mignon, sauf que tu ne peux pas. Les frites, on s’en tape (même si tout le corps médical te rappelle chaque semaine que tu dois surveiller ta prise de poids parce qu’en fait on récupère mieux ………. oups pardon je me suis endormie). Mais la bière, ma pauvre bibiche, tu peux oublier.
Et puis, comme t’es une marrante, tu décides d’allaiter ton enfant. PAF ! Tu te prends quelques mois de couvant supplémentaires.
Si bien que le jour où tu disposes enfin librement de ton corps et de ton gosier, tu te mets à découvrir avec délice les meilleures bières du monde (Peroni, Lapin Kulta, Carlsberg, Kro, Corona … tu les connais toutes, tu les consommes toutes). Le bonheur.
Oui, sauf que… toi, quand tu mets le doigts sur quelque chose qui te fait vibrer, on ne t’arrête plus. Si bien que tu enchaine les bébés : c’est mignon, c’est joufflu, ça fait des petits bruits de chiots avec le né quand ça respire… bref, t’adores ça, les bébés.
Et te voilà de nouveau obligée de te priver de ton précieux breuvage. Morosité.
Mais c’est sans compter sur l’aide de Marie Grain de Sel ! Et j’ai le bonheur de t’annoncer que oui : tu es tombée sur la meilleure source d’information possible sur le sujet des bières sans alcool. Parce que je les ai toutes testées. J’ai même été jusqu’à Londres pour te déceler la meilleure des meilleures : à savoir, celle qui aura le goût le plus proche de la vraie (celle qui soule, j’entends). Et ne vas pas croire, ça n’a pas été facile !

Celle-là n’a clairement pas le goût de bière, mais n’en est pas trop loin non plus ; on la trouve dans tous les bons monoprix; elle est n°2 de mon classement

On les voit tous, sur le net, débattre de cette improbable question du taux d’alcool… Mais non : au fond, moi, je te le dis, le vrai problème, ce sont toutes ces bières sans alcool qui ont le goût de tout sauf de bière. Après, qu’elles aient 1% d’alcool, tu vois, c’est quand même beaucoup moins grave.
Mais en fait c’est très simple. Pas la peine de parcourir le monde (ni d’aller jusqu’à Londres, finalement) pour trouver LA bière sans alcool. Celle qui te fera rêver du temps où tu pouvais te bourrer la gueule sans compter (mais qui te laissera suffisamment sobre pour te lever à 6h30 le lendemain matin pour le premier biberon de la journée); celle qui te donnera l’impression de faire partie de la bande au lieu de siroter perpétuellement ton malheureux perrier-citron-sirop ou ton jus de tomate (qui, par ailleurs, te donne certainement de vilaines remontées acides ; corrige-moi si je me trompe).
Après analyse, tests, dégustations et délibérations (car je fus aidée dans mon enquête), la meilleure bière sans alcool que l’on puisse trouver en France métropolitaine est : La kronembourg (mais toi tu dis «Kro», parce que t’es une buveuse de bière).

My preciousssssss! (oui et tu prends tout le pack hein, ne fais pas ta mijaurée)

C’est simple, tu n’en trouveras pas d’autre qui ait un goût aussi proche de celui de la vraie bière. Et mieux encore : on la trouve dans à peu près n’importe quel supermarché.

Voilà. Tu ne seras pas venue pour rien. Je suis ravie, flattée même, d’avoir pu t’apporter ma science.

Saches que cette enquête, dont je viens de te livrer la conclusion, t’ouvrant par la même occasion un horizon infini de soirées biture sans biture, je l’ai réalisée avec amour et passion. C’est mon cadeau de moi pour toi ma louloute.

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