Il y a quelques temps, j’ai traversé une période de doute.
Sans savoir comment ni pourquoi, j’étais saisie de cette peur pouvant aller jusqu’à la panique : voir mon entreprise… couler.
Je croyais avoir dépassé ce genre de peurs depuis longtemps.
Mais bon… Les émotions parfois (ou tout le temps ?), ça arrive sans prévenir, comme ça.
Fidèle à ma religion éternelle (« verbalise le problème, pour régler le problème »), je me suis tournée vers mon confident, mon collègue d’entrepreneuriat, mon conseiller en développement personnel et cuisinier maison : mon mari.
Et j’ai verbalisé le fond de mon angoisse en veillant à être la plus explicite possible :
« Et si je me plantais comme une grosse merde et que ma boîte mourrait dans d’atroces souffrances ?! ».
J’y ajoutai un soupçon de vibrato dans le fond de la gorge, histoire qu’il comprenne la gravité des doutes qui m’éteignaient en cette heure sombre pré-cataclysmique.
Sans hésitation, sans drame ni chaos, il m’a répondu :
« Ben oui, tu vas peut-être te planter. Et ta boîte coulera peut-être, oui ».
Ma pensée immédiate a été : voilà un homme qui SAIT parler aux femmes.
Puis je lui ai lancé mon regard. Celui que j’utilise aussi lorsque les enfants testent un peu trop loin ma patience, et qui veut dire : « tu veux que j’me fâche ? ».
Ça a eu la même efficacité qu’avec les enfants, puisqu’il a totalement ignoré le regard.
Et il a poursuivi sa phrase : « Si tu te plantes tu te plantes. C’est très bien. Tu feras autre chose. C’est comme ça que ça marche».
Puflin de formel de terne !
Je crois bien que je suis retombée amoureuse.
C’est bête la vie hein, parfois.
Mais il a suffi de ces quelques mots pour que je me remette en scelle. Je ne m’étais jamais sentie aussi libre.
Puisqu’il n’y avait plus d’échec, je n’avais plus besoin d’avoir peur…
Je pouvais donc continuer.
Avais-je oublié ou ne l’avais-je pas encore assez compris jusque là ?
Ma carrière, ma vie, c’est de créer. Mon projet, c’est mon entreprise.
UN de mes projets est mon entreprise. Parce qu’elle n’est pas mon seul projet.
C’est tellement simple, pourtant : le projet est le moyen. Le sujet : ce sont les gens.
Pas de gens, pas de projet.
Les projets passent, mais nous : nous restons.
Si j’ai envie de partager ça avec vous aujourd’hui, c’est parce que je suis bien placée pour savoir et comprendre ces peurs profondes qui retiennent les gens d’entreprendre, d’oser créer, d’avoir suffisamment confiance pour y croire.
Pourtant… Tant que nous sommes là, nous pouvons faire tout ce que nous voulons. Tout.
Réussir, c’est une affaire de GENS, surtout.
Créer, c’est une histoire de gens qui ont des idées : facile, nous en avons tous.
Bâtir, c’est une histoire de gens qui ont des envies : facile, nous en grouillons.
Avoir des projets, c’est une histoire de gens qui se lancent : facile, il suffit de commencer par un tout petit bout de quelque chose, et le reste suivra.
Réussir, durer, compter, c’est une histoire de gens qui continuent à avancer, un pas après l’autre, même sans trop savoir vers où parfois.
Et récolter de la richesse de tout ça, c’est, encore une fois, une histoire de gens : des gens qui se parlent, des gens qui se rencontrent.
Des gens qui vendent : car pour récolter le prix de ce que vous vendez, il va falloir le demander, ça fait partie du jeu.
Alors… ça y est, c’est bon.
À partir de là, comment la peur d’échouer pourrait encore me retenir ?
Même si ma boîte fermait demain, ce serait une réussite : avec tout ce que j’ai créé, appris, et gagné en 5 ans… comment pourrait-ce être un échec en quoi que ce soit ???
Et elle ne fermera pas demain, en plus, c’est ça le pire… (ma capacité à dramatiser, parfois…).
Quelles que soient mes envies, j’aurai les moyens de les réaliser : parce que j’y crois, parce que je sais où trouver la confiance, parce que je sais où trouver les gens, et quoi leur dire.
Et si vous voulez que je vous dévoile mes secrets, venez demain : vendredi 6/07 à 11h30, je prendrai la parole en direct pour parler de « créer tout ce qu’on veut dans la vie et en vivre ».
Ça se passera sur ma page facebook (que vous pouvez même cliquer ici pour y accéder)
Venez, ça sera SUPER sympa (si, j’vous jure). Et en plus j’ai UN CADEAU pour vous et UNE SURPRISE (de l’été).
Moi j’ai hâte. Vous aussi, hein ? Hein ?
A demain ! 💁♀️
Marie-Haude
Drama queen
Encore un super article !! Mais oui tellement Et ton échec (si il devait y avoir) ne te définit absolument pas Bravo pour tout ce que tu entreprends et merci pour ton partage ça m’aide beaucoup 🙂