Je vous ai dit qu’on avait passé notre week end enfermés entre 4 murs, à 4 personnes, avec 5 maladies différentes pour 3 personnes, dont 2 mesurant moins d’un mètre 20 et une pesant moins de 65 kilos ? (si si, je peux vous garantir que je pèse moins de 65 kilos, c’est O BLI GÉ)
Je n’aime pas tellement raconter ma vie (HA HA HA).
Mais aujourd’hui je ne résiste pas à l’envie de consacrer quelques lignes au week end extraordinaire que je viens de passer.
Ce n’est pas pour le revivre tellement il était trop bien. Non. Ce serait plutôt pour expier un truc. Pour m’en remettre en usant de la thérapie par le rire. Read more…
À chaque fois que je dis combien j’aimerais être une mère parfaite, on m’oppose que cela n’existe pas, les mères parfaites : que c’est une excuse inventée par Nestlé pour vendre du lait en poudre aux petits africains…
Soit. J’entends cet argument. Read more…
Je ne sais pas ce qui m’arrive, en ce moment. J’ai comme une impression de saturation. Comme un besoin de replis.
Je n’ai qu’une envie : prendre mes enfants dans mes bras. M’enfouir dans leurs petits cous chauds comme des viennoiseries sortant du four.
Faire comme si le monde se résumait à eux. Read more…
Appartement des Grain de Sel, par une journée ordinaire.
Une mère et ses enfants dans leur appartement de la banlieue parisienne. Dehors il fait froid. Dedans il fait chaud. Le sapin clignote (enfin, les guirlandes quoi).
13h14 et 45 centièmes… Read more…
Des enlèvements de bébés de deux jours.
Des enfants qui meurent fusillés dans leurs écoles.
Des gens qui meurent dans des guerres civiles.
Des enfants dont le repas hebdomadaire est constitué de galettes de terre. Read more…
Il n’aura échappé à personne que Noël approche.
Sur la blogosphère, c’est un feu d’artifice, Noël. La sauce monte, on sent l’hystérie poindre un peu partout. Et pourtant, je vois bien que certains restent encore indécis : faut-il être déprimés ? Parce que, soyons honnêtes, ce n’est pas parce que c’est Noël qu’il faut ignorer que le monde dans lequel nous vivons, hé bien… c’est la merde, quoi.
Ou faut-il laisser libre cours à son enthousiasme ? Parce que, soyons honnêtes, ce n’est pas en faisant la tronche à Noël qu’on y changera quoi que ce soit, de toute manière.
2012, t’es presque finie.
Je te salue tout de suite, si ça ne te dérange pas.
Le 31 ou le 1er, j’aurai la tête ailleurs : trop ivre de t’avoir célébrée. Épuisée de t’avoir fait mes adieux. Read more…
Ho ho hooooo ! C’est Noël ! Enfin, bientôt quoi.
Ce matin, j’avais prévu d’avancer sur des choses importantes, mais j’ai trouvé plus marrant : je suis le mouvement lancé par Croque Zaza, et je me penche un peu sur la question des cadeaux, puisque c’est le thème de son rendez-vous hebdomadaire (du lundi, donc). Pour ceux que ça intéresse, elle raconte tout ça ici.
Beaucoup s’amusent à nous rappeler que nous allons tous mourir dans des conditions dramatiques (en même temps, est-il possible de mourir de manière non dramatique ?) le 21 décembre. Read more…
Jeudi 22 Novembre 2012. Nous fêtons nos 3 ans.
Ce billet n’est pas une lettre d’amour pour ce petit coquin. Ce n’est pas une rétrospective. Au fond, tout ce que je ressens ce matin, j’aurais pu le garder pour moi comme un précieux trésor.
C’était l’automne, il faisait froid.
Le ciel blanc caressait le sol pétrifié.
Nos souffles fumaient, s’envolant vers les arbres nus. Read more…
Les gens qui vous regardent droit dans le ventre durant toute la grossesse.
Les gens qui vous regardent droit dans le ventre après, pour voir si vous avez (déjà) perdu vos kilos de grossesse (peut-être sont-ils stylistes à France 5 ?.. explication là).
Les gens qui vous disent que la grossesse, c’est merveilleux, qu’on est en pleine forme et magnifique du 4e au 7e mois. Read more…
En fait, ce billet, c’est une question de chiffres.
Voyez comme suit : Read more…
Ce blog va être un tout petit peu délaissé dans les prochains jours pour cause de vacances en famille chez les Grain de Sel. Read more…
Hier j’avais rendez-vous avec Super Conseill’man : mon conseiller pas du Pôle Emploi (parce qu’il y a désormais tellement de gens qui sont en licenciement économique en France que le Pôle Emploi est obligé de déléguer le suivi de nous autres, pauvres âmes perdues, à des sociétés privées). Un jour je vous en reparlerai peut être plus en détail, c’est tellement fascinant, si vous saviez … Read more…
Je m’en vais conter la réflexion intense qui teinta mon petit déjeuner de samedi d’une lueur d’intelligence qui me fait encore mal au crâne, quand j’y repense.
Un détail d’une finesse sociologique phénoménale m’a sauté en pleine face, alors que je sirotais distraitement un café brûlant.
Petit Ours Brun, le charmant héros peluché de nos enfants (et de notre enfance, même, pour certains) a une poupée. Read more…
Il y a fort peu longtemps, je feuilletais négligemment le ELLE que je m’étais procuré dans le but de lire des histoires de femmes écrites pour les femmes et de découvrir quels vêtements et accessoires réservés à une petite minorité d’élégantes fortunées étaient à la mode ces temps-ci…
Comme souvent, j’ai pu enfin le lire une semaine après l’avoir acquis (gastros, rhumes, courses, vaisselle… deux-trois petites choses essentielles s’étaient glissées entre mon magazine et moi). Read more…
Chers lecteurs (ou : cher lecteur, je ne suis pas très sure…).
Ce week end je me suis rendue à Jargeau, délicieuse bourgade du Loiret (département 45 pour les largués de la géo).
J’y suis allée équipée de deux bouteilles : une pour moi, et une pour ma copine L., qui ne consomme pas tout à fait les mêmes choses que moi parce qu’elle porte la vie (fœtus) en son sein (utérus). Read more…
J’avais envie de faire une petite sieste. Miss Numerobis avait envie de faire « Pouha pouha pouha ! Babouha! » (on ne comprend rien mais C’EST un langage, si si).
Je n’ai donc pas dormi, faisant ainsi mentir mes charmantes copines, qui s’évertuent pourtant à me rappeler le plus régulièrement possible que je n’ai que ça à faire de mes journées (mère au foyer, tout ça…).
Il n’y a pas longtemps, je me suis exprimée sur ma récente entrée dans l’univers impitoyable des parents d’élèves (souvenir : c’était lundi, et c’était là).
Oui, car cet univers est bel et bien impitoyable. Je l’ai compris assez rapidement. Dès la première semaine pour être exacte, alors que plantée devant l’école en attendant l’ouverture des portes, je me fis rouler sur les pieds par une maman équipée de poussette qui avait visiblement trop de choses à penser pour parvenir, en même temps, à freiner trente secondes, articuler un discret «excusez-moi, je voudrais passer» (je n’en demandais pas plus, ça va, je ne suis pas trop exigeante), attendre ma réponse, me laisser le temps de dégager ma propre poussette et passer pour atteindre son objectif : avoir le nez collé à la porte vitrée de l’école pour entrer la toute première lorsque la directrice débloquerait le verrou Read more…
En devenant récemment parent d’élève, j’ai très vite eu la sensation d’avoir gagné le sésame ouvrant des portes qui m’avaient jusqu’alors été fermées. Vers un univers totalement nouveau. Et je me suis d’emblée sentie comme une étrangère : j’ai atterri, un beau matin de septembre, sur une planète avec sa population de parents et d’enseignants répondant à des codes et à un langage bien à eux. Read more…
Il y a quelques mois, et même quelques semaines, je clamais à tout va : « non mais en fait c’est vachement bien de me retrouver au chômage maintenant ! Read more…
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